Atterrissage à l’aéroport de Lomé le 8 novembre 2007.

Je rencontre enfin les 2 frères de l’association Evomora ; Freddy le président et Florent qui passera tout le séjour avec nous. Je dis NOUS car une amie (Stella) s’est décidée à tenter l’aventure avec moi.

Nous montons dans un van afin de rejoindre le lieu où nous logerons durant le week-end avant de nous rendre au village pour donner cours aux enfants.

Après une dizaine de minutes à rouler dans le noir (le gouvernement coupe régulièrement l’electricité à son gré et sans raison ; les habitants sont donc contraints d’allumer des lampes à pétroles et tant pis pour les quelques privilégiés qui auraient un congélateur !) nous arrivons dans une petite cour intérieure comprenant 6 petits logements

 

Nous allons dormir dans une case de +/- 16 m² comme la plupart des habitants du Togo. Pièce unique où les habitants vivent(ne pas oublier la moustiquaire bien sur !) et dorment. Comme le temps le permets souvent, ils cuisinent, mangent, font la lessive et papotent à l’extérieur.

Les toilette et douches sont séparés de la case et communs à tous ceux qui vivent dans la même cour.

 

 

N’espérez pas une chasse d’eau, il faut puiser l’eau d’un puit, en remplir un seau et puis le vider dans le WC.

 

 

Je vous présente la « cuisinière », alimentée au charbon et mise en fonction avec un éventail et la main habile du cuistot ! Une seule casserole à la fois sera chauffée bien sur, vous comprenez donc le temps qu’il faut pour préparer un repas. Nous ne nous rendons pas compte qu’étant en ville nous trouvons encore quasi tous les aliments et que le confort minimum d’ici est un confort maximum comparé au petit village !

 

Nous avons passé le dimanche à nous balader dans Lomé et visiter le marché pittoresque ; c’est un vrai capharnaüm haut en couleurs et senteurs.

Il est très difficile pour moi d’y rester longtemps car il y a énormément de pollution. Pas de route existante mais le sol est recouvert d’une terre rougeatre et la circulation des voitures, taxis et motos (zems) est intense ce qui soulève une poussière continue 

Le lundi, nous embarquons avec tous nos bagages dans un taxi à 6 ! 3 devant et 3 derrière pour un voyage d’une bonne heure dans une chaleur étouffante…. Les déplacements sont très comiques….si vous n’êtes pas pressés ! On se rend d’ailleurs très vite compte qu’il ne faut jamais jamais être stressé, pressé ou énervé au Togo….. Ca n’en vaut pas la peine.